Programme

Citoyenneté et assimilation

Les propositions d'Objectif France


A Objectif France, nous aimons la France du plus profond de notre être. Notre attachement à la France est viscéral. Nous le savons, mais qu’est-ce que la France ? Qu’est-ce que la nation française ? Quelle est son identité profonde ? Cette question est essentielle afin que tous les Français, les nouveaux comme ceux venus d’ailleurs, sachent d’où vient ce peuple et vers quoi chacun d’entre nous doit s’assimiler.

Une simple promenade dans n’importe quelle ville de France suffit pour voir l’évidence : le visage de la France a changé suite à l’arrivée d’une immigration extra-européenne massive et à l’essor de la mondialisation qui a radicalement transformé le visage de nos villes, de nos campagnes ainsi que nos habitudes ces dernières années. Nos dirigeants ont décidé que la République française serait désormais, et à titre officiel, métissée et multi ethnique. Ces apports successifs à la France, ces promesses de tant de richesses, se sont souvent transformés en lieux de tensions identitaires et culturelles et la cohésion nationale s'effrite depuis de nombreuses années. Replis communautaires et non intégration, multiples provocations face à la laïcité, voire même son refus, haine de la France, perméabilité à l’islam politique et aux théories indigénistes racialistes sont à l’ordre du jour, autant de graves problèmes qui n’existaient pas en France et qui ont été sciemment ou par naïveté importés sur notre sol.

En parallèle, chanter les gloires de notre nation et aborder le sujet de l’immigration sont devenus des jeux dangereux où le téméraire est souvent accusé, comme fermeture à tout débat, de faire le jeu de l’extrême-droite. Désormais, nous avons le sentiment profond que seuls l’étranger et l’immigré ont droit à se targuer de leur identité quand d’autres sont tenus de taire leur héritage. Or, nous ne voyons pas comment pourrait surgir le désir d’être français quand cette mémoire collective est en permanence niée. Tout cela est clairement un obstacle au modèle d’assimilation jadis vanté par les élites françaises.

Au cours des XIXème et XXème siècles, deux conceptions de la nation se sont rapidement confrontées en Europe. Étaient opposées une conception de la nation fondée sur l'exaltation des origines, d’une culture, d’une langue à une conception fondée sur l'idée d'adhésion volontaire à un modèle contractuel. Cette dernière vision, qui s’est imposée dans notre pays, était portée par Ernest Renan à travers son fameux « plébiscite de tous les jours ». Selon nous, il a été trahi depuis les années 1970/1980 à coups de renoncements successifs des derniers gouvernements, qui ont laissé les nouveaux arrivants proclamer le "droit à la différence". Notre époque ne privilégie plus cette adhésion volontaire à un contrat social fondé sur l’héritage de la France. Si notre nation repose bel et bien sur le mélange des races et des peuples, notre modèle jadis assimilationniste voulait faire des étrangers des citoyens à tout prix, ce qui impliquait forcément un arrachement à leurs communautés d’appartenance traditionnelles, a minima dans la sphère publique. Or, nous observons que nombre de nouveaux Français n'ont plus pour priorité de ne faire qu'un avec leur pays d'accueil et mettent en avant leurs propres histoires et leurs propres mémoires.

Désormais seconde religion en France suite à l’arrivée d’une immigration massive musulmane, l’islam fait malheureusement davantage parler de lui d’une manière négative que pour ses vertus. En effet, attentats islamistes, communautarisme, repli identitaire, développement de l’islamisme rythment désormais les discussions politico-sociales en France. Nous constatons ainsi que l’une des idéologies les plus responsables de la non-assimilation à la France est l’islamisme issu de l’islam politique. L’islam prôné par les islamistes et les tenants de l’islam politique n’est pas seulement une religion au sens de croyance, mais une théocratie qui est à la fois religion, État et système de gouvernement, soit un contre-projet à celui de la nation.

La France n’est pas n’importe quel pays. La France a toujours été ce phare pour les pays et les peuples d’Europe et du monde entier et a été dirigée par les plus grands : Clovis, Charlemagne, Saint-Louis, Louis XIV, Napoléon I, Napoléon III, Clémenceau, De Gaulle, pour n’en citer que quelques-uns parmi tous les grands noms qui parsèment notre panthéon. Aujourd’hui, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même et paradoxalement, elle s’attèle à détruire tout ce qui a fait sa grandeur. Or, on ne fédère pas les ardeurs de la jeunesse et des peuples avec une réforme de la fiscalité, un plan de relance ou le respect des critères de Maastricht. Primauté de la République sur la France

On emploie sans cesse le mot République, mais on n’entend plus parler de la France. La France est pourtant tellement plus qu’une République. Après tout, il y a des républiques bolivariennes, fédérales ou islamiques. Pour Objectif France, seule la France compte, la République étant une idée, une organisation politique, même si elle et la Révolution française font partie de l’ADN de notre pays.

Loin d’être un cortège de coutumes absurdes, de superstitions aliénantes, et de préjugés ridicules, nous pensons que nous avons beaucoup à apprendre de notre passé qui n’est que trop souvent rappelé négativement sur le mode de la repentance. Cette réappropriation de notre passé passe par la réhabilitation de certaines figures historiques injustement critiquées par les discours ou idéologies de certains régimes et par des mesures hautement symboliques.

La France ne se limite pas à des principes, des institutions. C’est une réalité profonde qui a un corps, son territoire, et une âme, les Français. Les mots ont un sens. L’Histoire est complexe et diverse, cessons de la simplifier et parlons avant tout de ce qui est essentiel à nos yeux : la France, notre patrie, notre nation ! Qu’elle soit impériale, monarchiste ou républicaine… Et n’oublions jamais que si l’on dit que la République est "une et indivisible", il s’agirait également de rappeler que nos monarques ont contribué à l’unité de notre pays.

S’il est évident que ce qui a fait la France au cours des siècles ne peut se résumer aux influences chrétiennes, s’il est évident que la civilisation française ne se limite bien évidemment pas à cette seule référence, Objectif France défend la recherche de la vérité historique sur cette question terriblement d’actualité à l’heure où certains ne cessent de remettre en question cette affirmation pleine de bon sens selon nous.

Le multiculturalisme apaisé et heureux est le plus souvent un vœu pieux qui, dans les faits, engendre surtout un malaise identitaire et un conflit moral auxquels la principale réponse est le communautarisme. Comment est-il possible d'avoir une double fidélité, une double appartenance, une double série de droits et de devoirs sans être torturé sur sa loyauté et son identité ? Comment résoudre les conflits entre les valeurs de ses deux cultures? Pour qui se battre en cas de guerre entre ses deux nations ? Est-il légitime de voter dans plusieurs pays quand on ne vit que dans un seul ? Si la France a ouvert ses bras à d’autres populations venues de contrées plus lointaines depuis le XXème siècle, Objectif France défend l’idée que le cosmopolitisme est dangereux pour la cohésion de la nation et la stabilité de la société à partir du moment où l’assimilation des nouveaux arrivants ne se fait plus. Les sociétés multiculturelles montrent chaque jour leur fragilité. Même le Royaume-Uni, vieille démocratie auréolée de prestige, peine à assurer la cohésion de ses « quatre nations ». Chez Objectif France, nous savons que les peuples sont une permanence de et dans l’Histoire. Toute atteinte à leur cohésion génère de la violence à moyen-long terme. Nous devons donc continuer à être dépositaire d’un trésor fait de petites choses qui se perdent : une sociabilité, un art de vivre, des tours d’esprit, des formes d’humour, d’ancrages profonds et assumés.

La France est le pays d’Europe qui avait élaboré, depuis 150 ans, la plus ancienne et plus efficace machine à intégrer les étrangers. D’un côté, le droit du sol, mais de l’autre, l’assimilation, qui repose sur l’acquisition des codes culturels et sociaux ancestraux du pays. Il s’agit donc désormais de redéfinir la notion de “vivre ensemble”, employée dès lors que les Français ont cessé de vivre ensemble, en “vivre Français”. Une France fière et unie pour les générations futures ne pourra se faire qu’en étant ferme et en présentant avec pédagogie la nécessité de l’assimilation.


Synthèse en 8 points clés :


Rendre l’exercice de la nationalité française exigeante et son acquisition non automatique

1 - Conditionner l’exercice des fonctions régaliennes et des charges électives à l’expression d'une loyauté exclusive à la France.

2 - Supprimer les processus d’acquisition automatique de la nationalité.

3 - Renforcer les exigences pour l’obtention de la naturalisation (maîtrise de la langue, des droits et devoirs des citoyens, absence de condamnation pénale, citoyenneté mise à l’épreuve pendant 5 ans, etc.).


Remettre en place une politique exigeante d’assimilation des immigrés

4 - Renforcer et promouvoir l’assimilation des enfants d’immigrés à travers l'Ecole, principe plus exigeant et plus fort que celui d’intégration.

5 - Appliquer strictement et sans concession les peines prévues pour outrage aux symboles nationaux, outrage à agents publics et dégradation d’un bien culturel ou religieux classé (cf. articles 113 de la loi sur la sécurité intérieure, 433-5 et 311-4 du code pénal, et 23-7 du code civil).


Faire la paix avec le passé de la France et en faire mémoire pour mieux éclairer l’avenir

6 - Promouvoir le récit national afin de renforcer l’unité de la nation et refuser les discours de repentance qui sèment la division.

7 - Faire mémoire des Grands Hommes et héros de toute l’histoire de France via un calendrier national défini par l’Académie française après une large consultation.

8 - Mettre en place un grand plan de sauvegarde et d’entretien de notre patrimoine historique et religieux.


A voir sur ce thème :

[ Tribune ] Lettre ouverte de Rafik Smati :
Lettre ouverte à un jeune Français prénommé Youssef

[ Tribune ] Tribune d'Aurélien Duchêne :
Le combat contre le separatisme islamiste doit reposer sur une strategie geopolitique ferme et offensive

[ Tribune ] Tribune de Rafik Smati :
Lettre à ma France

[ Vidéo ] Rafik Smati sur LCI :
Laïcité : la boite de pandore est ouverte

[ Vidéo ] Rafik Smati sur LCI :
Religions, école, émancipation, et esprit critique...

[ Vidéo ] Rafik Smati sur CNEWS :
Redonner une envie de France

[ Tribune ] Tribune de Rafik Smati :
Le fanatisme, l'islamisme, l'Islam, et la France...

[ Vidéo ] Rafik Smati sur LCI :
Intervention de Rafik Smati sur le thème du terrorisme

[ Vidéo ] Rafik Smati sur LCI :
Rétablir l'ordre républicain

[ Tribune ] Tribune de Rafik Smati :
Mon regard sur l'immigration