Communiqué - Victoire serrée du « non » en Nouvelle Calédonie : réaction de Rafik Smati, président d’Objectif France

Paris, le 4 Octobre 2020,
Les Calédoniens ont pour leur majorité voté « non » à l’indépendance, dans un référendum marqué par une très forte participation. Je me réjouis des résultats de ce scrutin, qui confirme l’attachement du peuple Calédonien à la République Française.
J’appelle toutefois la classe politique et médiatique métropolitaine à faire preuve d’une grande humilité face à ces résultats, pourtant positifs. Les velléités indépendantistes, bien que minoritaires, sont en effet loin d’être marginales. Nous avons le devoir de les écouter et de les comprendre.
Si les élus de Nouvelle Calédonie devaient le décider, un troisième et dernier référendum pourrait se tenir dans les 2 prochaines années. J’entends et je respecte les arguments des partisans de l’indépendance. Par delà toute considération partisane, nous devons tous oeuvrer pour leur démontrer et les convaincre de l’importance de ce que représente la Nouvelle Calédonie dans le récit national français.
La Nouvelle-Calédonie est bénie des dieux, plaque tournante de l’axe indo-pacifique. Elle est l’un des principaux centres de gravité de la puissance maritime française. Aussi, c’est à l’ensemble de la communauté nationale de dire et de répéter aux Calédoniens que nous les aimons et qu’ils sont essentiels à la France. Nous avons tous la responsabilité de faire naître, ou renaître, partout en Nouvelle Calédonie, une belle et fantastique envie de France.
Je porterai dans le débat public la nécessité de valoriser la dimension maritime et planétaire de notre pays, le seul présent sur tous les Océans, le seul sur lequel le Soleil ne se couche jamais. Pour que la Nouvelle-Calédonie voit à nouveau son avenir en France, il faut que la France voit dans l’Outre-Mer une clé pour son avenir.
Rafik Smati Entrepreneur et Président d'Objectif France