Communiqué

COVID-19 : le plan d'Objectif France pour sortir de la crise



La France traverse une épidémie grave et entre à présent dans une crise économique qui sera difficile à surmonter. Dans ces temps tourmentés, une question va cependant rapidement se poser : quand, et comment notre pays sortira-t-il de la période actuelle de confinement ? Parce qu’Objectif France est un mouvement responsable, et toujours orienté sur l’action, nos équipes ont travaillé sur un plan méthodique de sortie de crise. Ce travail a été réalisé sous la direction du Docteur Guy-André Pelouze, responsable du pôle santé d'Objectif France. En voici les principaux axes.


Le Premier Ministre vient d’annoncer que le confinement serait prolongé jusqu’au 15 Avril.

Deux sujets sont en réalité centraux, la gestion de l’épidémie, et la gestion de la crise qui va lui succéder. Énormément de questions se posent autour de la gestion de l’épidémie du gouvernement, incapable de réagir rapidement, de fournir des masques, du matériel, des tests aux personnels soignants, organisant même le 1ertour des Municipales quelques jours avant d’inciter les Français à rester chez eux, alors que l’on sait à quel point chaque jour compte !

Avec comme aveu d’impuissance final, le confinement indifférencié et tardif d’une population, qui s’il est nécessaire, ne peut pas constituer une fin en soi. Il y a urgence !

Objectif France, par la voix de son responsable Santé le Dr Guy-André Pelouze, a toujours défendu une approche méthodique pour le passage à l’après-crise, prônant le passage progressif d’un confinement indifférencié, à un confinement beaucoup plus sélectif.

Contrairement au gouvernement qui semble avoir découvert les conséquences économiques du confinement, et ce quelques heures après l’avoir mis en place, notre position est claire : il faut sauver l’économie tout en brisant les chaines de transmission. Concrètement, une semaine de confinement coûte à la France (et aux Français) 18 Milliards d’Euros, avec des conséquences en cascade (suppression emplois, faillites) qui augmenteront à mesure que le confinement durera. Il y a urgence !

Objectif France a élaboré un plan de sortie de crise, que nous déroulons en 3 phases :

- Nous sommes en État de Guerre biologique. Il faut de toute urgence réunir les laboratoires, pour obtenir des garanties exceptionnelles de production de tests dans de très grandes quantités. Ils doivent être contraints par l’État à le faire, avec une adaptation de l’arsenal législatif si nécessaire. Nous devons sous quelques semaines tester massivement et obtenir un échantillon représentatif de la population pour observer la circulation du virus dans les régions. En l’absence de tests, nous sommes actuellement comme l’a dit l’OMS « sur le front de l’incendie les yeux bandés ».

- Nous devons ensuite tracer ces résultats en temps réel, en s’appuyant pour cela sur les universités, les acteurs privés. L’Etat doit en urgence organiser des appels d’offres, car le test massif de la population (testing) sera vain si les résultats ne sont pas remontés efficacement, dans le respect du secret médical.

- Enfin, nous devons charger les régions d’appliquer les politiques publiques de confinement, en s’inspirant de ce qui fonctionne ailleurs. L’aide sociale doit être dirigée en premier lieu vers les plus vulnérables, et les régions doivent déployer un plan d’urgence pour identifier ces personnes, et s’assurer qu’elles sont confinées, mais surtout accompagnées et suivies, en concertation avec les collectivités territoriales.

Pour sortir par le haut, les entreprises doivent devenir les lieux les plus sûrs de notre pays !

Nous devons leur déléguer la charge de tester les employés en partenariat avec des laboratoires, ainsi que de prendre les précautions nécessaires (normes, gestes barrières) afin que le travail puisse reprendre. En la matière, l’approche régionale doit être privilégiée pour traiter différemment des territoires où le virus ne circule presque pas, et d’autres où il aurait déjà gagné beaucoup de terrain. Une approche indifférenciée n’aurait pas de sens.

Bien évidemment, les lieux de rassemblements (restaurants, écoles, salles de concert, stades) devront rester fermés jusqu’à nouvel ordre, et les employés reprenant le travail s’astreindre à rester strictement à leur domicile le soir. Nous sommes en Etat de guerre biologique.

Cette approche méthodique, claire, conciliant santé et économie doit prendre la place des atermoiements du Gouvernement, qui dans une vision technocratique, semble pour l’heure incapable de projeter la France et les Français dans l’étape d’après, qui peut durer au-delà de 12 mois. Il y a urgence !