Programme

Transports, mobilités durables

Les propositions d'Objectif France


Objectif France veut réparer notre pays par ses territoires et le projeter dans l'avenir : cette double ambition passe par les transports et la mobilité.

Nous devons répondre à trois principaux défis : celui des fractures territoriales et de la mobilité comme outil de travail, celui des transports durables et de la mobilité douce, celui de l'adaptation de notre pays aux révolutions à venir dans le domaine des transports et infrastructures.

La France métropolitaine est à la fois le plus vaste pays de l'Union européenne et le carrefour de l'Europe, avec des interfaces stratégiques sous-exploitées. Nous devons donc à la fois apporter des solutions de proximité dans nos territoires, pour faciliter le quotidien des Français et réduire fortement notre impact environnemental, et adopter une stratégie ambitieuse pour embrasser la nouvelle révolution des transports et mieux réussir dans la mondialisation.

La mobilité est d'abord un enjeu social, notamment pour la France périphérique. Les Français passent en moyenne une heure par jour dans les transports, le plus souvent en voiture, et y consacrent 13% de leur budget mensuel. Comment s'étonner qu'autant de Français aient participé aux premières heures du mouvement des « Gilets jaunes » quand celui ou celle qui vit à 20 kilomètres de son lieu de travail paie 250 euros par mois ses trajets en voiture ? Quand de nombreuses petites lignes ferroviaires ont fermé en province, aggravant la crise des territoires autant que la dégradation de l'environnement ? Plutôt que d'énièmes recommandations comptables ou technocratiques, Objectif France veut apporter des solutions concrètes et de terrain pour limiter l'impact des mobilités imposées, comme les trajets quotidiens entre domicile et lieu de travail, sur le pouvoir d'achat et la qualité de vie.

Elle est aussi de plus en plus un enjeu environnemental. De la pollution atmosphérique, qui fait chaque année 48 000 morts en France, aux dégâts causés par certains projets conçus sans respect de l'environnement, comme le Grand Contournement Ouest près de Strasbourg, il nous faut absolument réduire l'empreinte écologique des transports dans notre pays. Dans nos propres territoires comme à l'étranger, des solutions durables attendent d'être généralisées à l'échelle nationale. Objectif France veut rompre avec les vieilles logiques que la France a suivi ces dernières années, telles que la préférence systématique pour la route. Nous voulons par exemple développer le ferroutage ou le transport fluvial pour les marchandises, et réanimer notre réseau de petites lignes ferroviaires pour les passagers. Des centre-villes aux zones rurales, nous voulons offrir partout des alternatives à la voiture et autres transports chers et polluants.

Les transports seront enfin secoués par de passionnantes transformations dans les années et décennies à venir. Objectif France estime que le rôle du Gouvernement en matière de politique des transports n'est pas de prendre la place des collectivités territoriales, des entreprises ou des partenaires sociaux dans la gestion des affaires courantes et de voler d'un conflit social à un autre, mais d'anticiper les révolutions à venir dans ce domaine. Les véhicules autonomes, les transports terrestres à très grande vitesse comme l'Hyperloop ou son potentiel équivalent français, le Space Train, ne relèvent pas de la science fiction et doivent être intégrés aux réflexions sur la France de 2030 ou de 2050.

En matière d'infrastructures de transports, la France doit enfin investir dans des projets d'avenir qui changeront notre regard sur notre pays en même qu'ils redéfiniront ses dynamiques territoriales. Par exemple, l'exploitation de nos immenses atouts maritimes, dont Objectif France veut faire une priorité nationale (cf. projet « Politique maritime »). Nos ports, si stratégiques dans un monde où 90% des échanges se font en mer, sont aujourd'hui marginalisés par leur manque de compétitivité et mal connectés au territoire, ce qui contribue à renchérir inutilement nos importations et exportations. Le tonnage de l'ensemble des ports français équivaut aujourd'hui à celui d'Anvers, et notre premier port de conteneurs, Le Havre, notre premier port de conteneurs, est à peine au 60e rang mondial alors que son arrière-pays jusqu'à l'agglomération parisienne devrait permettre d’en faire un port mondial. Investir dans nos ports et faire de notre façade maritime la clé d'un nouveau réseau de transports profitant à notre économie, à nos territoires et à la transition écologique, voilà le genre de projets avec lesquels la France doit renouer !

Objectif France présentera bientôt ses propositions concrètes pour faire des transports et de la mobilité un moteur pour réparer notre pays et le projeter dans l'avenir. Nous présenterons des solutions capables d'améliorer rapidement le quotidien des Français, et une stratégie pour faire de la France un leadeur mondial de la révolution des transports.



Vidéos et tribunes :

[ Tribune ] Tribune d'Aurélien Duchêne :
Sauver le port du Havre, un enjeu national

[ Vidéo ] Rafik Smati sur LCI :
Repenser la politique des transports en France

[ Vidéo ] Rafik Smati sur CNEWS :
SNCF : une réforme peu ambitieuse à soutenir

[ Vidéo ] Live vidéo avec François Goulard et Rafik Smati :
Quelle politique de transports pour la France du 21ème siècle ?

[ Vidéo ] Rafik Smati sur SUD RADIO :
Réforme ferroviaire : publication du rapport Spinetta

[ Vidéo ] Live-Vidéo avec Rafik Smati :
Abolissons la pollution !